Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'aventure Australienne de Soso
L'aventure Australienne de Soso
Publicité
Archives
L'aventure Australienne de Soso
14 mars 2010

Départ pour la Nouvelle Zélande 08.01.10

Avec Sophie et Juliana nous nous sommes prévu un road trip en Nouvelle Zélande. Il faut avouer que l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont très proches et il serait idiot de ne pas profiter de cette opportunité pour y faire un tour.

Nous avons planifié notre départ pour le 8 janvier. Départ Sydney arrivée Auckland, île du Nord.

C’est là que commencent les emmerdes - n’ayons pas peur des mots. Celui-ci est totalement approprié à la situation !

Premièrement départ de notre appartement à 6h du matin pour prendre notre avion à 9h15 pour Auckland. Le propriétaire de notre appartement devait être là pour nous rendre notre caution. Caution qui devait nous servir pour le début de l’aventure Néo-Zelandaise. Il n’apparaît pas !

On ne veut pas manquer l’avion donc on dit à Thibaut ( notre autre coloc) de nous l’envoyer via Western Union. Là tout va encore, on sait que quoiqu’il arrive notre argent nous sera rendu mais il faut avouer que cela empute un peu le budget de départ et met un coup de pression du matin. Sophie, notre compère pour l’aventure, nous rejoint à l’appartement pour qu’on prenne un taxi.

Le taxi, parlons en ! Nous sommes tombées sur LE taxi le plus dangereux de Sydney – même si très clairement à Sydney on se demande s’ils n’ont pas eu leur permis dans une pochette surprise, ils font peur et roulent comme des fous –

On monte dans le taxi et après 4-5 minutes on trouve qu’il y a une odeur bizarre. Nous trouvons le suspect : un vomi ! Avant nous il y a dû avoir un bon petit gars un peu trop saoul qui a décidé qu’il rendrait son repas discretos dans le taxi ! Une surprise n’arrivant jamais seule, on découvre que notre chauffeur n’arrête pas de bailler et qu’il voudrait bien dormir sur son volant. Il nous fait des frayeurs sur la route, ferme les yeux quelques secondes, change de file sans porter importance à ce qui se passe autour. Un vrai danger public. Arrivée à l’aéroport on est ravies, nous sommes en vie ! Étape 1 franchie.

Etape 2 l’enregistrement des bagages, une autre belle frayeur. Nous arrivons au guichet et la petite dame nous dit – avec son grand sourire : Pouvez-vous me fournir votre billet retour ?

Et là elle s’est retrouvée nos trois têtes en mode incompréhension ! Elle nous explique donc que nous devons prendre un billet d’avion retour où sinon nous ne serions pas acceptées sur le territoire Néo-zélandais. Sachant qu’il ne restait qu’un petit quart d’heure avant la fin de l’enregistrement des bagages, la panique nous envahi mais personne ne dit rien – on se l’ai avoué après !

Elle nous indique l’endroit où l’on peut prendre notre billet retour, c’était juste à côté donc on se dit que nous sommes dans le timing. Arrivée là-bas on nous annonce que les ordinateurs ont eu un bug et que par conséquent on doit aller à Air New Zealande. On se dit que la Nouvelle Zélande ne veut pas de nous, c’est un signe l’avion va se crasher, ce n’est pas notre heure… Tout nous passe par la tête !

On court – avec nos gros sacs sur le dos – pour se rendre à Air New Zealand, là un petit bonhomme devant nous a un problème de carte bleue, les essaye toutes en vain, rien ne veut passer. Nous on angoisse, on regarde nos montres, les horloges de l’aéroport, tout indique que nous sommes déjà en retard et que l’enregistrement est bel et bien terminé. Bref que l’avion part sans nous. On boost un peu le petit gars devant nous, on lui fait comprendre qu’il faut se dépêcher etc… Il semble clairement s’en moquer. Nous regarde d’un air qu-est-ce-qu-elle-font-chier-ces-trois-frenshy !

Nous arrivons enfin au comptoir, il est déjà 8H15, nous n’avons pas enregistré les bagages et nous n’avons pas encore notre billet retour ! Ça sent clairement la mouise. On ne se le dit pas mais en chacune de nous, il y a un pointe de déception et d’abandon qui s’invite. La petite asiatique derrière son comptoir prend son temps pour nous imprimer les billets… La totale !

Billet retour en poche, on repart pour notre course folle, au cas où l’enregistrement soit toujours ouvert. Nous sommes trois optimistes, on ne se décourage pas si vite que ça !!!

On arrive au comptoir, l’enregistrement est terminé, on parle avec une des petites nanas derrière son comptoir – elles sont toutes derrières des comptoirs – on fait nos yeux de cockers et…ça marche ! Elle nous annonce qu’elle peut faire ça vite, on lui donne les billets allers, les billets retours, les passeports et d’une voix un peu crispée elle nous sort un : je suis désolée, mais je ne vous trouve pas sur ce vol, suivez-moi…

A cet instant, ça ne fait qu’un tour dans notre tête, la Nouvelle-Zélande ne veut DEFINITEVEMENT pas de nous ! On se le dit, on rit – rire nerveux rien de plus !

On se pointe à un autre guichet, toujours en courant, on remplie des papiers, pendant ce temps deux femmes en tailleurs cherchent sur leurs ordinateurs où nous pouvons bien être si nous ne sommes pas sur ce vol. Finalement elles nous trouvent et nous étions bien là vol : QF055 ! 

C’est le genre de numéro qui, bizarrement, vous résonne dans la tête pendant un moment.

Bagages enregistrés fin des quatre heures les pires que nous ayons vécu en Australie ! Une fois passées le système de sécurité sans trop de problème – ils ont checké mon sac trois fois – on commence à se détendre. On se confie qu’à ce moment-ci on a pensé que s’était foutu etc… Avec de l’optimisme, des sourires – aux bonnes personnes, ça marche bien lorsqu’on est une fille – et un soupçon de folie on arrive à plein de chose !

P1080638

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité