New Zealand Alpine Crossing

Il pleut lorsqu’on arrive au DOC.

Je ne l’ai pas encore écrit mais notre tente est une grosse blague – un peu comme notre voiture !

Les arceaux n’ont pas d’élastique. Il faut mettre les petits bâtons un à un – et ne pas en perdre !

Nous avons :

Sept sardines tordues

Un trou au niveau de la porte

Un trou sur un côté de la tente – rebouché grâce à un incroyable bout de chatterton.

Lorsque j’écris ça j’ai le sourire mais pendant l’aventure Néo Zélandaise par moment cette situation n'a pas été très drôle. Surtout lorsqu’il pleuvait et qu’on se réveillé dans une piscine !

Revenons-en à notre histoire !

Étant donné que la pluie ne compte pas s’arrêter, on improvise. On tend les fils de notre tente avec des bûches – que l’on a « volé » près de Queenstown pour se faire des feux à l’occasion. Elles nous servent de maillet pour planter nos sardines tordues ! Nous passons pour des bûcheronnes auprès des gens et ça nous fait beaucoup rire. Il est toujours important d’avoir trois ou quatre bûches dans son coffre ! On ne dirait pas comme ça mais c’est pratique ces petits bouts bois !

Au final notre tente ressemble à une tente de romano mais au moins la toile extérieur ne touche la toile intérieur. On devrait passer une nuit au sec.

Youhou ! Pas d’eau dans la tente au réveil. Aujourd’hui, objectif : une marche de 6-7 heures. Nous voulons monter sur le Ngauruhoe. Un volcan encore actif.

Arrivée au point de on-continue-sur-le-chemin-normal ou on-va-au-sommet-du-volcan on choisit le on-va-au-sommet-du-volcan.

Si on s’est posé la question c’est qu’il y avait un raison pour rester sur la chemin « normal » : les nuages.

Les nuages étaient bas, épais et le vent par rafale n’arrangeait rien !

Le volcan, on se l’est fait dans les nuages du début à la fin. Telles les sauvages ! Une fois de plus.

Comme à notre – mauvaise – habitude on est montées par le chemin que nous on avions choisi – ou pas d’ailleurs. On monte dans la cendre sur la partie la plus pentue du volcan. Franchement on en a chié sévère a peiné ! 1700 mètres de dénivelé à genoux, les mains dans les cendres pour nous aider parfois, le vent qui nous envoie les nuages.

Il nous faudra trois heures pour arriver au sommet du cratère. Il faut normalement 1h30/2h mais ça vous n’étiez pas sensé le savoir. Une fois en haut, pas de surprise : on ne voit rien. Pas une éclaircie. Juste des nuages.

Youpi !!!

La vue :

Sophie au bord du cratère.

Le bord du cratère !

Ca doit valoir le coup un jour de beau temps. Si vous voulez voir le paysage avec du beau temps je vous laisse regarder sur google image pour ça !

http://www.google.com.au/search?hl=en&client=safari&rls=en&ei=iCzIS8DDFc6GkAWyoOzNCQ&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&ved=0CBIQBSgA&q=ngauruhoe&spell=1

La redescente c’est comme la montée : comme des sauvages. Pas de visibilité. On ne sait pas où est le chemin, si on va retrouvé un vrai chemin en bas mais bon on a plus trop le choix maintenant. Pendant la redescente le sol était bouillant. Aucun doute, le volcan est encore très actif ! Dernière explosion en 2006 !

Une chose est sûre nous sommes descendues plus vite que nous ne sommes montées ! Pas de chemin – enfin on ne l’a pas trouvé – alors ça sera tout droit. Dans les cailloux, la cendre, le souffre, on glisse, on cour et surtout on tombe !

Les pieds de Sophie en premier plan et... moi en train de descendre

Sophie en train de descendre 

On a le droit à une mini-éclaircie pendant la descente :

Une fois en bas, chemin retrouvé, le soleil apparaît… C’est agaçant !

Ah et grâce à ces merveilleux rayons de soleil, on s’aperçoit du chemin qu’on a pris. On est vraiment abruties !

Sur cette photo =>Tout droit !!!

Le lendemain, c’est à un autre mont que l’on s’attaque : Le Tongariro 

Je crois que la météo s’amuse avec nos nerfs ces derniers jours. Le volcan de la veille est dégagé. ( Nous sommes montées par le côté gauche... )

 Bref on ne peut pas le refaire en se disant «  on monte vite fait et on se fait l'autre après. » C’est du suicide.

Pour aller au sommet du Tongariro on passe par le Red Crater. Un cratère fumant où la pierre est rouge sang. C’est magnifique. Par contre l’odeur c’est pas ça. Merci le souffre. Les lacs Emeraudes se trouvent juste en dessous. Quel paysage !

On repart pour notre trip pour le sommet. Arrivé en haut, la bonne surprise, les nuages nous tombent dessus ! Impossible de voir quoique ce soit. CA M’ENERVE ! On prend des photos à la moindre éclaircie.

On marche sur la crête jusqu'au sommet.

On redescend. Une fois redescendue, plus un nuage sur le mont. C’est frustrant !

Malgrès l’absence de vue lorsque nous sommes sur les sommets. Ces balades ont été un réel festival pour les yeux.

Une nuit de sommeil bien méritée et direction la côté Ouest.

Comments

[bouclette dorée]

Quelle folle aventure !!! T'as pas une photo de la tente, que je vois à quoi elle ressemble ? loool ! En tout cas, tes photos sont toujours autant magnifiques ! La prochaine, je me glisserai dans ta valise, moi je te le dis !