Picton - Wellington

Good Bye South Island.

Le voyage en ferry fut périlleux pour certains. Pour ma part, j’ai beaucoup ri.

La mer était comme qui dirait AGITEE !Une demi-heure après notre départ de Picton le commandant de bord annonce : A partir de maintenant nous allons faire face à de grosses vagues. Toutes les personnes qui ont le mal de mer doivent aller à l’arrière du bateau où les secousses seront moins importantes.

Trop tard, les gens sont déjà en train de vomir !

Étant donné que j’adore ça, je pars vite voir les vagues à l’avant du bateau. Les vagues sont tellement importantes qu’elles passent par-dessus le ferry. Toute excitée je me dis que Sophie doit voir ça.

ERREUR

Elle n’était déjà pas au top à l’aller alors que la mer était calme. J’insistais, il fallait qu’elle voit ça !

On regarde pendant 5-10 minutes. Il n’y a pas à dire les éléments naturels qui se déchaînent c’est magnifique à voir.

On décide de retourner s’asseoir, moi je travaille sur mon ordi et elle veut dormir un peu ! Elle ferme les yeux… et là c’est le drame. Elle passera les trois prochaines heures sur le pont à se faire fouetter par les vagues !

Je ris encore de la voir, dehors avec son k-way – pas imperméable – pieds nus, un verre de glacon à la main – c’est le seul moyen de calmer le mal de mer – et son ipod !

A l’intérieur c’est la « Saint Gerbu ». Les gens vomissent partout– avec le son qui va avec – c’est absolument immonde – mais ça me fait beaucoup rire !

Arrivées à Wellington direction Napier. Le temps n’est pas avec nous : pluie, vent – qui fait bouger la tôle de notre bolide, grêle, orages, arc-en-ciel !!!

On arrive à Napier à la nuit tombée. Il pleut tellement que nous ne pouvons pas aller à notre DOC. On commence a monté dans les montagnes, on se fait stopper par les coulées de boues qui bloquent la route !

La question à ce moment là est : Où est-ce qu’on dort ?!

Les backpackers sont fermés. Il pleut des sauts, pas moyen de planter la tente.

Dernière solution : LE BOLIDE

On souffre dort dans le bolide pour la nuit.

Le lendemain, on se réveil – enfin si on peut appeler ça se réveiller étant donnée qu’on a pas dormi – l’impression d’avoir 170 ans !!! Le bolide est vraiment tout petit, on a la sensation d’avoir des articulations en plastiques. Déplier les genoux relève de l’exploit, c’est vraiment douloureux ! On croirait deux vieilles !

Une nuit dans le bolide nous a suffi. PLUS JAMAIS !

La nuit prochaine sera en backpacker, notre corps en a besoin, nos vêtements aussi ! 

Comments

[bouclette dorée]

Contente que tu t'éclates ma Sophinette !